samedi 5 mars 2011

Suivi concernant les cyniques massacres de chiens errants du Nord

Suivi au message du 2 mars 2011, Dénonciation de massacres de chiens errants à Puvirnituk

Nous venons de recevoir un courriel de précision à propos de ce qui se passerait à Puvirnituq. Selon notre source, des «dogs catchers» seraient directement et ouvertement engagés par la municipalité. Théoriquement, le mandat serait d'attraper les chiens errants avec collier et de tuer ceux sans collier. Concrètement, il semble que ça se passe tout autrement.

Ces chasseurs auraient récemment débuté le travail en éliminant tous les chiens qui vivaient autour du dépotoir. Ensuite, ils seraient entrés dans la réserve pour poursuivre le nettoyage demandé. Juste dans le rue où habite notre source, les «dogs catchers» auraient tué quatre chiens dont trois soit disant par erreur. Selon notre source qui aurait reçu les informations directement de la municipalité, ces chasseurs seraient payés par tête de chien tué. Compte tenu de la situation, le terme «dogs killers» serait plus approprié.

Voici un extrait du courriel de notre source dont les deux chiens domestiques se seraient fait abattre par ces «dogs killers» le 23 février dernier:
«Nos chiens avaient tous les 2 des colliers avec leur médaille de vaccination. L'une d'elles n'était pas attachée cet après-midi là mais elle avait un collier rouge ce qui est supposé signifier "femelle gestante ou allaitante". L'autre était attachée à la maison. Elles sont disparues entre 13:00 et 15:00. Nos deux chiens étaient stérilisées (...) Le vendredi précédant la municipalité avait fait annoncer à la population via la radio communautaire, d'attacher nos chiens puisqu'à 13:00 le jour même, ils allaient tuer les chiens pas attachés et sans collier.»
Les motifs reliés à ce nettoyage seraient la surpopulation et la négligence que subissent les chiens errants. Ce problème bien réel et récurrent existe depuis des décennies et au travers du Nunavik. Loin des regards, ces méthodes de gestion des surpopulations par arme à feu semblent comporter les avantages de la facilité et des faibles coûts.

Mais qu'en est-il de l'aspect légal de ces interventions violentes qui se déroulent librement et de façon répandues sur le territoire québécois ?  Ces méthodes ne s'opposeraient-elles pas effrontément aux principes moraux et à l'opinion commune de la société québécoise ? Ne serait-il pas temps de se mettre au travail pour mettre en œuvre un mode de gestion des chiens errants du Nunavik qui soit exempt de telles barbaries ?

Je crois que le blog est dû pour des nouvelles positives de chiots heureux en présence de familles souriantes...   : /